"Pour les foyers les plus modestes, l'aide peut aller jusqu'à 90% du devis, puis elle descend à 75%, 60% et à 40% pour les ménages les plus aisés", a précisé la ministre au Journal du Dimanche.
Mme Wargon a détaillé le fonctionnement de cette aide, estimée à deux milliards d'euros, qui pourra être demandée à partir du 1er janvier 2021 et qui concernera les devis signés après le 1er octobre 2020.
"La prime sera calculée en fonction des revenus, de la localisation du logement et du type de travaux", a-t-elle expliqué, indiquant qu'un simulateur pour connaître son montant sera présenté le 5 octobre. Elle sera versée "dès la phase des travaux". Un bonus jusqu'à 1.500 euros bénéficiera aux travaux qui permettent aux maisons individuelles de sortir du statut de "passoire thermique".
Les travaux éligibles vont "du remplacement d'une vieille chaudière" aux "rénovations globales". En Île-de-France, passer à une chaudière à granulés pourra être soutenu à hauteur de 10.000 euros, a assuré la ministre.
Les bailleurs et les copropriétés sont également éligibles à cette aide, qui selon Mme Wargon, créera "22.000 emplois sur deux ans". Le dispositif de certificats d'économie d'énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie sous peine de pénalités, est maintenu mais les contrôles seront renforcés pour "éviter les dérives", selon la ministre.