Une loi sur le handicap de 2005 rend obligatoire l'accessibilité aux handicapés des bâtiments et transports en 2015. Avec une moyenne de 17,4/20 en 2011, Nantes (Loire-Atlantique) reste en tête, avec la même note qu'en 2010.
"La plupart des villes progressent", note l'APF : Grenoble est deuxième avec une moyenne de 17,1/20 contre 16,9/20 lannée précédente et Caen prend la troisième place grâce à une nette progression : de 14,5/20, la ville passe à 16,7.
Même constat pour les villes en queue de peloton, les notes progressent : Bar-le-Duc ferme la marche du classement avec 7,1/20 (contre Perpignan lannée dernière avec 5,6/20). De 10,6 en 2009 puis 11,6 en 2010, la moyenne nationale passe à 12.
Ce sont les 96 chefs-lieux départementaux métropolitains qui sont évalués. Le baromètre évalue les concepts suivants : "un cadre de vie adapté", "des équipements municipaux accessibles", "une politique locale volontariste", selon des questionnaires remplis par les délégations départementales de l'APF et les mairies.
Une non-réponse à une question entraîne une note de zéro. Parmi les points positifs, demeure en premier lieu l'accessibilité des centres commerciaux, détaille l'enquête, tandis que les bureaux de Poste ont fait des progrès, de même que les piscines.
Le baromètre confirme aussi "que la majorité" des établissements municipaux type mairie, théâtre municipal, stade municipal "devraient être accessibles pour 2015."
"Pour autant, ce mouvement sera-t-il suffisant pour respecter léchéance ?", se demande l'APF, qui estime, comme d'autres associations de personnes handicapées, que l'accessibilité est l'un des principaux points noirs des politiques handicap en France.
"Les commerces de proximité continuent d'être un souci prégnant", note aussi l'APF qui s'alarme aussi du fait que 44% des municipalités n'ont pas répondu au questionnaire concernant les transports, ce qui est selon l'APF mauvais signe.
Source : batirama.com / AFP