En assez bon état, le sol de cet atelier aurait pu simplement être “rapiécé” avec de la résine, mais le résultat aurait été moins esthétique qu‘une rénovation complète.
«L’un des atouts majeurs de cette résine est de ne pas nécessiter le retrait du revêtement existant pour retrouver le béton, sauf en cas de désordres majeurs, comme des fissures très importantes», explique René Massard*, responsable de la mise en œuvre.
«Quelle que soit la nature du revêtement, résine époxy ou polyuréthane, ou encore enrobé asphalte-graviers, il suffit d’un ponçage superficiel, d’un nettoyage et d’une application directe.»
L’intervention, simple et rapide, permet de limiter la suspension de l’activité, principal facteur du coût des travaux dans le milieu industriel, voire même de ne pas interrompre l’activité, dans le cas de petites surfaces.
Ici, 100 m2 ont été réalisés en deux jours, le temps d’un weekend : une journée pour la préparation du support et le traitement des points singuliers, une autre pour l’application de 2couches de résine. L’atelier a redémarré le lundi matin. Dans le cas d’une fréquentation intense, il est préférable de procéder par zones.
L’intérêt économique (la durée d’intervention limitée réduit le coût) est doublé d’autres avantages : peu de bruit, peu de poussière, pas d’odeur désagréable ou irritante, aucun produit dangereux ou inflammable nécessitant des autorisations particulières.
Ce système d’étanchéité liquide peut être employé dans tout type de locaux techniques. Il bénéficie d’un Avis technique du CSTB, qui précise sa bonne résistance à la compression, à la traction (60% d’allongement) et aux produits chimiques.
L’élasticité du produit permet, notamment, de résister à des fissures de 3?mm.
* Gérant de Kemica Coatings et de Kemica (entreprise de mise en œuvre).
Source : batirama.com / Emmanuelle Jeanson