"L'île de Chalki entre dans l'ère de la durabilité et devient un modèle d'économie verte", a assuré le ministère de l'Environnement grec dans un communiqué.
En collaboration avec le constructeur automobile français Citroën (groupe Stellantis), l'entreprise française Vinci Énergie et la société grecque Akuo Energy, le gouvernement grec prévoit d'installer des panneaux photovoltaïques, des véhicules électriques et des points de recharge, ainsi qu'un système d'éclairage public qui consomme peu d'énergie.
Le projet, financé en partie par des fonds européens, comprend aussi le développement de services de télécommunications innovants, notamment en déployant la 5G et des réseaux haut débit sur l'île. Le ministre grec de l'Environnement, Kostas Skrekas, a salué cet accord: "les avantages pour les habitants de l'île seront importants, car ils bénéficieront d'une meilleure qualité de vie et de coûts énergétiques inférieurs, et Chalki sera un nouveau modèle pour l'écotourisme".
"Nous voulons que les îles grecques soient un exemple à imiter et des foyers d'innovation, en attirant des investissements emblématiques qui accéléreront la transition vers un modèle économique durable", a souligné M. Skrekas.
Début juin, sur l'île d'Astypaléa, à 76 miles nautiques de la célèbre Santorin, un autre projet a déjà été lancé avec le constructeur allemand Volkswagen, pour rendre le territoire respectueux de l'environnement. Tous les véhicules de l'île doivent à terme être remplacés par un millier de voitures électriques Volkswagen.
A l'horizon 2026, le but est de faire d'Astypaléa "la première île durable de Méditerranée", où "la mobilité sera électrique, alimentée par une électricité verte produite localement", selon le gouvernement grec.