Ce dernier répondait à une lettre de deux députés UMP Jean-Yves Cousin (Calvados) et Jean-Pierre Decool (Nord), membres du groupe amiante de l'Assemblée nationale, demandant à "voir rapidement la mise en place d'un procès pénal de l'amiante en France", s'inspirant de celui mis en place par la justice italienne à Turin à propos de la société Eternit.
"Vous connaissez la ferme volonté et la détermination du chef de l'Etat de voir respecter les droits des victimes de l'amiante et de leurs familles (..). (Elles) méritent que soit considérée leur demande de reconnaissance d'une responsabilité pénale dans ce drame sanitaire", a souligné M. Babre, chef du cabinet adjoint de Nicolas Sartkozy.
"Soyez dès lors convaincu que le président de la République est très attentif aux préoccupations dont vous vous faites l'écho concernant la question de l'instruction d'un procès de l'amiante en France", a poursuivi le chef de cabinet adjoint.
"A sa demande, j'ai donc signalé votre intervention à Monsieur Michel Mercier, garde des Sceaux (..), en vue d'un examen approfondi et diligent", précise encore le courrier. Les deux députés s'étaient plaints de "l'incapacité flagrante et choquante de la justice française à établir des responsabilité pénales dans les affaires d'amiante".
Source : batirama.com / AFP