Les candidats à l'acquisition de cette entité se sont désormais tous déclarés. Jusqu'ici, outre Spie, Eiffage et Bouygues notamment ont fait connaître leur intérêt. Engie a lancé cette entité fin juin pour faire sortir de son giron cette structure regroupant la majorité de ses activités de services techniques (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...).
Pour Spie, qui intervient dans les mêmes secteurs, ce rapprochement permettrait de créer "le champion européen, pure player des services multi-techniques", explique-t-il dans son communiqué. Soutenu par Bpifrance et le fonds Clayton Dubilier & Rice, Spie, qui n'évoque pas de montant, prévoit "une structure de financement équilibrée, associant dette et fonds propres", avant une augmentation de capital.
Ce groupe de 45.000 salariés (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020) fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...
Equans, avec 74.000 salariés (26.000 en France) et 17 pays couverts, représente une activité de près de 12 milliards d'euros, selon Engie. "Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale de l'ex-GDF Suez Catherine MacGregor, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.
Engie, qui a déjà vendu ses parts dans Suez à Veolia en octobre 2020, souhaite se recentrer sur l'énergie et les infrastructures (réseaux de chaleur...).