Mais le géant français du bâtiment et des infrastructures de transport prévoit des résultats pour l'année 2021 toujours "inférieurs à leur niveau de 2019", après une chute de 61,9% de son bénéfice net en 2020, à 1,24 milliard d'euros. Entre juillet et septembre, Vinci a dégagé un chiffre d'affaires de 13,2 milliards d'euros, soit une hausse de 0,8% par rapport à la même période en 2019 et de 7,8% comparée à celle de 2020.
Le pôle Construction continue de tirer le groupe, avec Vinci Energies qui confirme sa dynamique : les deux branches révèlent des chiffres d'affaires à leurs niveaux d'avant-crise. En effet, Vinci Construction réalise un chiffre d'affaires à environ 7,1 milliards d'euros (+5,1%) sur le troisième trimestre, soit plus de la moitié des recettes totales du groupe.
Son marché français, qui représente 49% de son activité, est notamment porté par les projets du Grand Paris Express. Quant à Vinci Energies, son chiffre d'affaires progresse de 7,3% rapport à 2020 et 8% par rapport à 2019.
La branche aéroport reste la seule à pâtir très largement de la crise sanitaire avec des niveaux de chiffres d'affaires et de trafic passagers plus de deux fois inférieurs à ceux de 2019. Toutefois, le groupe "observe un redressement progressif de son trafic après un début d'année difficile" et "table sur un trafic passagers en 2021 très proche de celui de 2020".
Signe de la "bonne situation financière" du groupe, Vinci va reprendre son programme de rachat d'actions, dans la limite de 200 millions d'euros, interrompu en mars 2020.