34% des travailleurs "sans bureau" en France souhaitent quitter leur emploi, selon le BCG

34% des travailleurs

Il s'agit de travailleurs dont la présence physique est indispensable afin d’accomplir leur travail – par exemple les postes en construction, distribution, manufacture, santé, vente, transport.




Cette étude a été menée en mars et avril 2022 par le BCG, Boston Consulting Group, un cabinet international de conseil en stratégie, présent dans une cinquantaine de pays dans le monde. L'étude a pris en compte les avis de travailleurs au Japon, au Royaume-Uni, en Australie, en Inde, aux Etats-Unis, en Allemagne et en France. Plus de 7000 travailleurs ont participés à l’étude, dont plus de 1000 français.

 

Le BCG définit comme "sans bureau" les travailleurs dont la présence physique est indispensable afin d’accomplir leur travail, et qui, par conséquent, ne peuvent recourir au télétravail – par exemple les postes en construction, distribution, manufacture, santé, vente, transport.  

 

Dans l'étude globale, 37% des travailleurs "sans bureau" indiquent qu'ils souhaitent quitter leur emploi dans 6 mois ou moins. Ceux entre 18 et 24 ans sont 40% plus enclins à réfléchir à quitter leur poste. En France, cette moyenne est de 34% et comporte 13% de personnes qui souhaitent partir dans environ 6 mois, 10% dans moins de 6 mois, et 11% de personnes qui ne savent pas si elles veulent partir ou rester. 53% de cette catégorie de travailleurs souhaitent cependant rester à leur poste actuel deux ans ou plus - la France fait partie, avec l'Allemagne, des pays où les travailleurs de cette catégorie sont le moins susceptibles de partir (Comparativement, aux Royaume-Uni, seuls 42% des travailleurs "sans bureau" souhaitent rester deux ans ou plus).

 

En France, la raison principale qui justifie le souhait de partir est d’évoluer dans sa carrière (48%). D’autres raisons citées sont la balance entre la vie et le travail (23%), le salaire (22%), la flexibilité (17%) et la reconnaissance (15%).

 

56% des travailleurs interrogés sur l'ensemble de l'étude indiquent ne pas être satisfait de leur emploi du temps, d’autres évoquent le manque de bénéfices (49%), 48% estiment qu’ils ne peuvent pas avancer dans leur carrière ou d’apprendre de nouvelles choses (46%). 42% indiquent que leur travail n’est pas reconnu.

 

Ceux qui souhaitent rester indiquent avoir un salaire motivant (48%) ou apprécier leur rôle (30%). La sécurité du travail (27%), la facilité de se rendre au travail (23%) et l’avancement dans la carrière (23%) sont également cités.

 

Cependant, nous noterons que l'étude ne précise pas si ces travailleurs souhaitent quitter leur emploi actuel pour un emploi dans la même branche, ou pour se reconvertir complètement.

 

BCG suggère aux entreprises, afin de garder leurs salariés, de leur fournir plus de flexibilité, plus d’avantages, la possibilité de se former et d’apprendre afin de progresser dans sa carrière ainsi que de prendre le temps d’écouter les besoins de leurs travailleurs.  
 



Source : batirama.com / Emilie Wood / Photo © Lifeforstock - Freepik

L'auteur de cet article

photo auteur Emilie Wood
Journaliste, photographe, vidéaste, Emilie Wood travaille depuis 2010 pour la presse, qu’elle soit professionnelle dans les domaines du BTP et de l’agriculture, ou généraliste. Pour Batirama, elle écrit sur des sujets aussi variés que la conjoncture BTP, l’évolution de la réglementation, la rénovation énergétique, les réformes, les innovations, ou encore l’actualité de l’immobilier. Elle apprécie particulièrement réaliser des portraits d’entreprises et révéler les femmes et les hommes qui, chacun à leur manière, font une différence, qu’ils soient entrepreneurs ou collaborateurs d’entreprise.
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