Au deuxième trimestre, 27.909 logements neufs ont été réservés par des particuliers. C'est 13% de moins qu'en 2021, année de "rattrapage" après les confinements de 2020, note le ministère, et nettement moins (-20,4%) qu'en 2019, dernière année avant la pandémie.
Le nombre de logements mis sur le marché est également en baisse, de 11,7% sur un an, avec 28.733 nouvelles commercialisations. La chute est plus marquée pour les maisons individuelles, mais celles-ci représentent moins d'un dixième des mises en vente et des réservations. Les prix de vente moyens ont, eux, continué de grimper, de 4,9% pour les appartements et de 5,2% pour les maisons individuelles.
La tendance à la baisse des ventes s'observe surtout dans les zones les plus tendues, soit l'Ile-de-France, la Côte d'Azur et à la frontière suisse. Seules les zones les moins tendues, hors des communes de plus de 50.000 habitants, voient l'offre augmenter, mais sur des volumes très faibles, le marché étant concentré sur les zones tendues et les grandes agglomérations.
Un total de 13,5% des réservations se sont terminées par une annulation de la part des acquéreurs, une part en hausse, note le ministère, alors que la remontée rapide des taux d'intérêt a suscité des turbulences dans l'accès aux crédits.