"Ces nouvelles fonctions s'inscrivent dans la poursuite par l'Autorité de son engagement en faveur des objectifs de développement durable fixés tant au niveau national qu'au niveau européen et international", détaille l'organisation dans un communiqué.
"L'Autorité porte une attention particulière aux pratiques anticoncurrentielles les plus dommageables en matière de développement durable et veille également à accompagner les entreprises souhaitant promouvoir des comportements vertueux", assure le texte.
Jusque-là rapporteuse des services d'instruction du gendarme français de la concurrence, Mme Provost prend la tête d'un réseau créé en 2019 et composé d'une vingtaine d'agents. Son rôle consistera à renforcer l'expertise de l'Autorité sur les sujets de développement durable et à mieux détecter d'éventuels comportements frauduleux en la matière, alors que l'instance s'est davantage distinguée dans le domaine du numérique ou de la distribution ces dernières années.
En Europe, "plusieurs autorités nationales (Grèce, Pays-Bas) de la concurrence ont développé des réseaux analogues", a précisé l'Autorité à l'AFP.
Titulaire d'un doctorat en droit de la concurrence, Mme Provost a commencé sa carrière dans le milieu universitaire avant de rejoindre l'Autorité de la concurrence en 2014.