"On sent la marque, bien évidemment, de la pandémie, du confinement", a analysé Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos, lors de la présentation de l'étude, le 13 octobre 2022.
59% des Français interrogés ayant acquis un bien dans les cinq dernières années ont cité le prix comme critère indispensable et sans compromis possible, et autant pour l'espace extérieur (jardin, terrasse ou balcon). Le type de logement (maison ou appartement) vient juste derrière, avec 56% des acquéreurs jugeant ce critère non négociable.
Un chiffre qui grimpe à 69% pour les acheteurs de maisons, dont c'est le critère le plus important. "La maison reste l'aspiration majoritaire des Français", a estimé Brice Teinturier. "Il y a un imaginaire autour de la maison", pas nécessairement lié à un critère précis, a-t-il ajouté.
Le sondage, réalisé sur un échantillon de 3.056 personnes dont 1.664 ayant changé de logement (propriétaires ou locataires) dans les cinq dernières années, a été réalisé en avril, dans les premiers mois de la crise ayant entraîné une flambée des coûts de l'énergie.
Signe d'un attachement toujours fort à la voiture, un acquéreur sur deux (47%) a considéré le parking comme un critère indispensable. Et seulement un sur trois (34%) dit s'être préoccupé de la classe énergétique de son futur logement lors de ses visites précédant l'achat.
De nombreux acquéreurs ont aussi eu de mauvaises surprises après leur achat : deux sur trois (68%) ont déclaré avoir été gênés par des aspects qu'ils n'avaient pas remarqués; et un sur deux (52%) déclare avoir identifié des travaux indispensables après son emménagement.
Les principales mauvaises surprises identifiées après coup concernent l'inconfort thermique et acoustique : le froid (17%), le chaud (13%), le bruit des voisins (16%) et de la rue (12%). L'ampleur des charges et des dépenses vient ensuite (11%).