Au troisième trimestre 2022, 20.400 logements neufs ont été réservés par des particuliers (étape préalable au contrat de vente, ndlr), soit 16,8% de moins qu'au troisième trimestre 2021, année de "rattrapage" après les confinements de 2020.
La baisse de réservations est plus marquée pour les maisons individuelles (-26,4%) que pour les appartements collectifs (-16,2%). Les mises en vente de logements neufs destinés à des particuliers, au nombre de 21.400 pour le troisième trimestre 2022, poursuivent également leur recul avec 9,8% de moins qu'au troisième trimestre 2021.
Le prix moyen des appartements neufs vendus continue en revanche d'augmenter, avec une hausse de 6,4% et un prix moyen de 4.700 euros le m². Il augmente plus légèrement (+1,7%) pour les maisons, vendues en moyenne 340.500 euros.
Un total de 17,5% des réservations se sont terminées par une annulation de la part des acquéreurs, une part en baisse de 1,5%, note le ministère.
Les évolutions de la demande et de l'offre de logements neufs sont contrastées selon les régions. Les zones les plus rurales connaissent une forte progression du nombre de nouveaux logements commercialisés (+87,7% par rapport au troisième trimestre 2021), pour le deuxième trimestre consécutif, même s'il s'agit de faibles volumes, le marché étant concentré sur les zones tendues et les grandes agglomérations.
Dans les zones tendues, qui regroupent Paris, une grande partie de l'Île-de-France, la Côte d'Azur et la zone frontalière avec la Suisse, les mises en vente et les réservations sont en revanche en nette baisse, de même que dans les villes de plus de 250.000 habitants.
A noter que seule la région Centre-Val de Loire enregistre une hausse de 17,7% à la fois des réservations et des mises en vente. Cela s'explique notamment par la commercialisation de plusieurs programmes immobiliers de plus de 100 logements au 3e trimestre.