Le groupe n'a pas précisé le montant de cette offre mais indique néanmoins qu'elle représente une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires des activités acquises. L'opération devrait donc avoisiner une centaine de millions d'euros, sachant qu'Imerys Structure a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 95 millions.
Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite, à savoir les briques de murs et de cloisons et autres conduits de cheminée.
L'activité (qui est un des deux départements d'Edilians, l'autre étant dédié aux tuiles terre cuite) détient 7 usines localisées essentiellement dans le sud de la France, et emploie 400 salariés. Son acquéreur potentiel, Bouyer Leroux, est un ancien groupe familial créé en 1955, devenu une SCOP (société coopérative et participative) en 1980, et de taille équivalente.
Bouyer Leroux, détenu par ses salariés, emploie près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros durant son exercice clos fin septembre. Il est implanté principalement dans le nord-ouest du pays et réalise près des trois-quarts de son activité dans les produits de structure en terre cuite.
La cession d'Imerys Structure à cette SCOP "permettrait de créer un leader des matériaux de structure en terre cuite en France, la complémentarité géographique des deux entités assurant un maillage industriel et commercial performant sur le plan national", souligne EDILIANS.
Edilians ajoute qu'il examine actuellement cette offre et qu'elle pourrait pourrait aboutir à une transaction au cours du premier semestre 2013, après consultation des instances représentatives du personnel et l'obtention des autorisations requises.
Source : batirama.com / AFP
En photo : Roland Besnard, le Président directeur général de Bouyer Leroux