Image : Cette affiche sera déployée sur les supports digitaux et les réseaux sociaux, partagée par les partenaires de l'OPPBTP auprès des entreprises du BTP. Un affichage dans des salles d'attente des services de santé est également prévu. © OPPBTP
Il s'agit de la première cause de maladies professionnelles dans le secteur du bâtiment : les troubles musculosquelettiques (TMS) peuvent toucher les muscles et les articulations : épaules, coudes, mains, poignets, doigts, genoux et dos peuvent être touchés.
Une combinaison de facteurs peut les favoriser, notamment dans le BTP les gestes répétés, les efforts soutenus et les postures contraintes. L'organisation du travail et d'autres facteurs individuels peuvent également faire partie des causes de TMS.
Dans le secteur du BTP, ils sont particulièrement fréquents. 87% des maladies professionnelles sont liées à des TMS selon les chiffres du Cnam de 2021. Financièrement, les entreprises du secteur verseraient 186 millions d'euros de cotisations au titre de ces sinistres (Source : chiffres Cnam 2017).
Carreleurs, plombiers, sont souvent sujets à des TMS du genoux. D'où la nécessité de s'adresser spécifiquement à chaque type de métier. © Diana.Grytsku sur Freepik
L'OPPBTP, la Cnam et les Services de Prévention de Santé au Travail du BTP (SPST-BTP) ont organisé conjointement un programme de communication auprès de l'ensemble des professionnels du secteur, avec le soutien de la Direction Générale du Travail, de l'INRS et des organisations professionnelles d'employeurs et de salariés.
Outre les trois causes majeures des TMS, efforts intenses, gestes répétés et postures contraintes, la campagne doit s'articuler de manière pratique autour de trois phases clés sur les chantiers : la livraison, l'approvisionnement au poste de travail et la réalisation des travaux.
La campagne de sensibilisation se déclinera de manière diverse :
Pendant 3 mois, les 150 conselliers en prévention de l'OPPBTP iront à la rencontre des entreprises afin d'analyser leurs besoins et d'engager une démarche d'accompagnement. L'organisme prévoit de rencontrer 500 entreprises pour réaliser un diagnostic ciblé, adapté à leur taille.
Après chaque diagnostique, un accompagnement sur mesure sera proposé. Un baromètre de la prise en compte du risque TMS sera mis en place pendant cette même période afin d'organiser durablement l'action du secteur dans ce domaine.