"Les charges d'exploitation colossales liées à la complexité du bâtiment auront eu raison de l'ouverture au public de ce lieu d'exception", a expliqué le groupe, qui exploitait le Toit de la Grande Arche depuis 2017. Le toit de la Grande Arche, au 35e étage de ce bâtiment de bureaux inauguré en 1989, offre une vue plongeante sur le quartier d'affaire et sur la capitale. L'endroit, auparavant géré par un autre exploitant, avait été fermé au public entre 2010 et 2017 pour des raisons de sécurité. Le groupe City One regrette dans un communiqué une "décision douloureuse mais pleinement assumée" prise après "plusieurs années d'investissements" et de "crise Covid".
Selon le groupe, le Toit de la Grande Arche a accueilli en 2022 "un peu plus de 111.300 visiteurs", contre "plus de 230.000" avant la crise sanitaire. "Ce lieu unique cumule les dispositifs de sécurité d'immeuble de grande hauteur (IGH) et d'établissement recevant du public (ERP), rendant ainsi les cahiers des charges de la sûreté et de la sécurité, de l'entretien, de la maintenance des ascenseurs panoramiques pour ne citer que quelques exemples, excessivement contraignants et par conséquent très onéreux sans bénéficier d'aucune aide", regrette le groupe City One. "Si des négociations ont été initiées à notre demande pour envisager une participation financière de notre bailleur et, ou de l'Etat pour maintenir ce lieu ouvert, elles n'ont malheureusement pas abouti", a-t-il ajouté.
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