Une partie des manifestants, parmi lesquels des salariés de Lafarge, de Renault, de Total ainsi que des dockers, inquiets pour l'emploi, ont envahi la salle où se tenait une réunion du Conseil de développement du GPMH.
"Si un seul de ces deux projets voit le jour, cela nous mettra dans une situation intenable qui pourrait conduire à la fermeture de notre site qui emploie 150 salariés et autant de sous-traitants", a affirmé Didier Merle, délégué CFE/CGC de Lafarge.
Selon lui, deux groupes ont demandé au GPMH la possibilité de s'implanter sur le port pour importer du clinker, un mélange de calcaire, d'argile et de minerai de fer qui constitue la base de la fabrication de ciment. "Sur place, chacun de ces groupes veut installer une simple station de broyage qui emploiera au maximum 30 personnes", a précisé Didier Merle.
De son côté, la direction du GPMH, qui a dû interrompre la réunion de son conseil de développement, se refuse à détailler ces projets. "L'objectif du GPMH est de développer des trafics qui génèrent des emplois", a simplement souligné Hervé Cornède, directeur commercial, en assurant que onze implantations nouvelles avaient été dénombrées sur les zones portuaires de l'axe Seine en 2012.
Source : batirama.com / AFP