Adoptée par le Parlement et le Sénat le 19 décembre 2012, opérationnelle depuis fin janvier 2013, la BPI a démarré ses activités avec le déblocage de plus de 500 M€ de crédits bancaires et une force de frappe estimée à 40 milliards d'euros.
Destinée à soutenir les PME et TPE françaises, cette nouvelle institution se veut un véritable outil de politique économique et industrielle déployé sur le terrain, au service de l'esprit d'entreprise… et plus spécifiquement des éco-entrepreneurs.
Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé le 3 janvier 2013, le lancement par Oséo, filiale de la Banque Publique d’Investissement, d’un nouveau fonds de garantie du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi (CICE).
La BPI a ainsi émergé dans le paysage financier français pour accompagner toutes les ETI (entreprises de Taille Intermédiaire) à la pointe des secteurs d'avenir (numérique, la transition écologique et les biotechnologies), développeurs de leurs propres produits sur le territoire français, exportateurs et générateurs d’emplois.
Cette plate-forme de financement intervient en synergie avec les régions et l'ensemble des dispositifs et financeurs locaux existants, publics comme privés, depuis l'aide à la création jusqu'à l'appui à l'international.
L’objectif est d’enclencher très vite le préfinancement, à la fois du crédit d’impôt pour la CICE, et celui du crédit de trésorerie qui fait défaut aujourd’hui aux PME.
Cette banque du futur doit réunir dans chaque région, sous un guichet unique, les services du Fonds Stratégique d'Investissement (FSI), qui prend des participations dans des sociétés françaises, de la banque publique des PME et de l'innovation, Oséo, et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.
Les directions régionales d’Oséo devenues BPI régionales superviseront l’activité de garantie des financements, l’innovation et l’investissement en fonds propres. Outre son aide aux PME, le second mandat de la banque sera de soutenir la mise en œuvre de la transition écologique et énergétique et de financer la rénovation dans le parc social avec une augmentation des éco-prêts spécifiques disponibles.
Ces derniers trouvent de nouvelles ressources grâce au relèvement du plafond du Livret A (porté à 22,95 € depuis le 1er janvier 2013) et du Livret Développement Durable (12000 €). Les revenus dégagés pourraient notamment financer le grand plan de rénovation thermique des logements et la simplification du dispositif de la BPI simplifierait également les démarches pour les particuliers.
Source : batirama.com / Anne Boulay
- -
le ravalement des façades à la chaux sera compris dans ce dispositif ? Car nous savons que l'étanchéité à l'air est importante. Sur les murs de pierres pour éviter les courants d'air la seule chose de viable pour 50 ans c'est la chaux naturelle. Nos entreprises n'ont pas besoin d'innover sur ce plan mais de soutien pour pérenniser la formation et l'emploi car l'emploi de la chaux n'est pas encore mécanisé.