L'assignation devant le conseil des prud'hommes (tribunal pour les conflits du travail) vise quatre géants du secteur, Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC, principaux maîtres d'ouvrage des futurs sites olympiques, mais aussi huit sous-traitants qui employaient directement ces travailleurs africains, pour beaucoup originaires du Mali.
Les dix travailleurs, depuis régularisés, qui dénoncent depuis plusieurs mois leur "exploitation" sur ces chantiers où ils ont oeuvré sans contrat de travail ni fiche de paie, demandent "la reconnaissance d'un contrat de travail, a expliqué à l'AFP le syndicaliste Richard Bloch, qui les a accompagnés dans leur processus de régularisation.
Dans le dossier déposé le 31 mars, le syndicat et les ouvriers demandent également le versement des "arriérés" de salaires impayés, la reconnaissance d'un "licenciement sans cause réelle et sérieuse", et que soit engagée "la responsabilité des maîtres d'oeuvre" dans le recours à ce travail irrégulier.
Il y a un an, le parquet de Bobigny, près de Paris, avait ouvert une enquête préliminaire notamment pour "travail dissimulé" et "emploi d'étranger sans titre en bande organisée" après que des contrôles eurent permis d'identifier plusieurs travailleurs irréguliers sur un chantier olympique.
argent
Bonjour, ces patrons voyous méritent la plus grande sévérité pour fraude sociale en bande organisée. Macron diminue les cotisations sociales des entreprises au préjudice de la Sécu (Santé, Famille, Retraite) mais cela ne leur suffit pas ils faut qu'ils traitent les salariés en esclave. Et ce sont bien les "majors" qui sont responsables de cette situation. Ils pratiquent de la violence sociale en bandes organisées ! Bonne réception