"On ne produit pas assez et les prix ne baissent pas car il n'y a pas assez de foncier", a déclaré Roger Bélier, président du Snal, lors d'une conférence de presse à Paris.Entre décembre 2012 et février 2013, le syndicat a notamment constaté une baisse de 22% des mises en chantier de logements par rapport à la même période l'an passé.
En outre, "les clients ont de plus en plus de mal à se constituer un apport personnel, tandis que les conditions des prêts fixées par les banques se sont durcies pour anticiper les nouvelles normes de Bâle III", a ajouté M. Bélier.
"Le parcours résidentiel est grippé, les clients sont attentistes, des pertes d'emplois significatives sont attendues dans le secteur, de l'ordre de 4.300", a-t-il souligné.
Pour relancer la production de logements, le Snal appelle le gouvernement à mettre en oeuvre "un choc foncier" en agissant plus particulièrement sur la fiscalité pour inciter les propriétaires à mettre en vente leurs terrains et en assouplissant les conditions d'emprunt des primo-accédants.
Source : batirama.com / AFP
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Erreur de calcul, le choc foncier demandé par le Snal ne servira pas à grand chose... si ce n'est augmenter le prix de vente car le propriétaire comptera récupérer le montant des taxes versées années après années le jour de la mise en vente. Résultat des courses: des coût exorbitants du m² et donc peu d'acheteurs potentiels de fait. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif ni faim pour l'instant.