"Spie entend maintenir un rythme de croissance externe soutenu en 2013", notamment en Europe du Nord, a déclaré le groupe lors de la présentation de ses résultats 2012, soulignant que plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires ont d'ores et déjà été acquis depuis le mois de janvier.
L'an dernier, le groupe a mis la main sur une dizaine de sociétés, soit l'équivalent de 169 millions de chiffre d'affaires acquis. Le montant de ces transactions n'a toutefois pas été révélé.
En tenant compte de ces acquisitions, Spie, qui emploie 30.200 salariés dans une trentaine de pays, a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 4,22 milliards d'euros (+4,3% sur un an), réalisé à 65% en France.
Il a également dégagé un résultat opérationnel Ebit de 242,9 millions d'euros (+9,8%)."Je suis plutôt agréablement surpris par les résultats que nous avons enregistrés en 2012, mais je reste prudent pour 2013", a souligné Gauthier Louette, PDG du groupe, en raison d'un environnement "qui va rester difficile".
Détenu majoritairement depuis 2011 par un consortium mené par le fonds Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), associé à Axa Private Equity et la Caisse des dépôts du Québec, Spie a réaffirmé son ambition à terme de s'introduire en bourse afin de poursuivre son développement et garantir son indépendance.
"Un nouveau LBO (ndlr, rachat par endettement) ne semble pas souhaitable, l'hypothèse serait de viser un jour une introduction en Bourse, c'est une chose à laquelle nous nous préparons", a ajouté M. Louette.
Celui-ci n'a toutefois pas donné de calendrier pour une telle opération, précisant attendre une conjoncture favorable. Spie, spécialiste de l'industrie pétrolière et gazière, est présent également dans l'ingénierie électrique, énergétique, mécanique et climatique.
Source : batirama.com / AFP