"Il y aura 230 nouveaux quartiers, 200 dans l'Hexagone et 30 en Outre-mer", a déclaré le ministre délégué à la Ville François Lamy lors d'un point-presse.
La liste, qui doit inclure les quartiers "pas terminés ou pas réalisés" lors du premier plan de rénovation urbaine (PNRU), "sera connue en septembre", a-t-il ajouté.
Les modalités pratiques et financières restent à définir mais François Lamy a estimé qu'"on serait sur une enveloppe un peu inférieure à la moitié de celle du PNRU 1", qui était de 44 milliards d'euros dont 12 milliards de subventions.
Le premier PNRU a été lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale. Il devait se terminer au 31 décembre 2012 mais seules 80 % des opérations sont engagées. Conformément à une promesse de campagne de François Hollande, le gouvernement a repoussé en février la date-butoir à 2015 pour permettre à tous les projets d'aller à leur terme.
Lors d'un "comité interministériel des Villes", le gouvernement a également entériné le lancement à partir de 2014 d'une nouvelle "génération" de chantiers dans les quartiers "présentant les plus forts dysfonctionnements urbains", c'est-à-dire les grands ensembles et les copropriétés dégradées.
Contrairement au premier PNRU, qui avait été mené sur la base d'appels à projet, le second plan sera donc concentré sur des quartiers définis par l'Etat.
La Cour des comptes avait critiqué en juillet 2012 le PNRU, estimant qu'il n'avait pas rempli son objectif de renforcer la mixité sociale. Elle s'était également inquiétée de son financement, l'Etat n'ayant pas engagé tous les crédits promis.
Mais les chantiers de rénovation urbaine sont plébiscités par les élus locaux et, selon un sondage de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru), par les habitants des quartiers eux-mêmes.
Source : batirama.com