Selon le quotidien, le futur musée, qui sera construit à Pékin à proximité du stade le "Nid d'oiseau", sera réalisé avec le Beijing Institute Architecture Design (Biad). Jean Nouvel s'est inspiré, selon le quotidien, de "l'art de la calligraphie chinoise vue par Shitao, poète et peintre de la dynastie Quing" qui estimait qu'un "trait unique est la source de tout".
Le musée, de plus de 200 mètres de long, sera "tout en pierre, verre et métal" et implanté sur un axe nord-sud partant de la Cité interdite au site olympique. Sa symbolique veut "faire le lien entre ses collections d'art ancien et celles d'art contemporain que l'Etat continue d'enrichir", précise le quotidien.
"Il m'a fallu faire comme si j'étais chinois, en me plongeant dans la culture ancestrale de ce pays. Ce premier geste que les apprentis calligraphes passent la moitié de l'année à maîtriser s'est imposé comme une évidence, après un an d'immersion, de dialogue, pour traduire, synthétiser puis matérialiser l'esprit d'une civilisation", explique l'architecte.
Jean Nouvel a fait appel à une trentaine de personnes pour son projet. Il était en compétition avec sept équipes chinoises et 13 agences étrangères renommées. L'architecte annonce par ailleurs de "légères pertes" pour sa société en 2012 et avoir perdu "d'importants contrats aux Etats-Unis", annulés suite à la faillite de Lehman Brothers.
Il se dit cependant "confiant" dans l'avenir de son agence, Les Ateliers Jean Nouvel (AJN) qui emploie 110 salariés.I l dit avoir repris les rênes des AJN en 2012 après le départ du PDG Michel Pélissié, plutôt que de s'associer à un fonds d'investissement et disposer "désormais de 100 % des actions des AJN".
Les AJN ont parallèlement signé plusieurs contrats en France dont la réalisation de tours dans le XIIIème arrondissement de Paris ainsi que de logements sociaux à Marseille et travaillent également sur plusieurs projets urbains au Pérou et à New York, temporise l'architecte.
Source : batirama.com / AFP