Début 2022, 300.000 logements sociaux étaient considérés comme des passoires thermiques par une étude de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) publiée mardi.

Selon cette étude de l'Ancols, la répartition du parc social en fonction de l'étiquette DPE était la suivante au début de l'année 2022 : 

• 1% des logements sociaux étaient classés G (et donc considérés comme des passoires thermiques) ;
• 5 % étaient classés F (également considérés comme des passoires thermiques) ;
• 15 % étaient classés E ;
• 38% étaient classés D ;
• 33% étaient classés C ;
• 5% étaient classés B ;
• 1% étaient classés A.

 

Il s'agit donc de 50.000 logements environ qui correspondaient à l'étiquette G, la moins performante, et qui ne pourront plus être mis à la location après 2025, ainsi que le prévoit la loi Climat et Résilience de 2021. Au total, quelques 300.000 logements sociaux considérés comme des passoires thermiques doivent être rénovés rapidement. Pour rappel, les logements étiquetés F ne pourront plus être loués à partir de 2028 et les E en 2034.

 

Les petits logements sociaux sont plus nombreux à être des passoires thermiques (8% des T1 classés F ou G). On notera que la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique est souvent considérée comme pénalisante pour les petites surfaces.

 

Les logements individuels, peu courants dans le parc social, sont aussi plus concernés (11%), note l'Ancols.

 

Les passoires thermiques sont nettement plus rares dans les départements du sud et de l'ouest de la France. Une des causes est que les logements sociaux sont en moyenne plus récents dans ces territoires, mais cela ne suffit pas à expliquer toute la différence, remarque l'Ancols, sans détailler de possibles causes supplémentaires.

Source : batirama.com & AFP/ Photo © Wirestock sur Freepik