Il aura fallu à Vicat deux ans d’études et de concertation avec un panel de maçons et de carreleurs pour mettre au point ce nouveau packaging. « L’idée était de valoriser les atouts de nos produits, confie Grégoire Douillet, directeur commercial. Nous voulions nous démarquer de nos concurrents par le haut. »
A l’heure où la crise économique s’éternise, Vicat n’a pas cédé à l’appel du « low cost ». Au contraire. Les nouveaux sacs apportent une information claire et explicite au premier coup d’œil (domaine d’application, indice de performance, aspects climatiques, aptitudes d’usages spécifiques).
A chaque marque a donc été associée une iconographie moderne qui illustre le domaine d’application : une maison individuelle pour illustrer les qualités optimales de l’Optimat pour tous types de travaux, un intérieur avec sol carrelé et mur maçonné pour illustrer la polyvalence de Polycimat, un immeuble de grande hauteur pour illustrer la performance du Performat et une station d’épuration pour illustrer la résistance aux environnements agressifs pour l’Extremat.
De plus, le choix des couleurs et le nouveau graphisme apportent un aspect résolument design aux nouveaux sacs. « Notre volonté était de faire du « beau », confie Grégoire Douillet.
Les sacs en papier kraft blanc confèrent au produit un aspect haut de gamme. « Nous les faisons fabriquer par les papeteries de Vizille dans l’Isère qui appartiennent au groupe Vicat. Ce choix a un cout mais la société, qui est restée une entreprise familiale, privilégie la fabrication française et contribue ainsi à la préservation des emplois ».
Les ciments Vicat qui sont conditionnés en sacs sont distribués majoritairement via le négoce professionnel et représente 20% des ventes de l’industriel. Le surcout engendré par le nouveau packaging n’a entrainé aucune augmentation de prix pour le client final.
Source : batirama.com / Céline Jappé
Vicat a élaboré un nouveau ciment vrac spécifique pour la construction d’ouvrage d’art en milieu extrême. Baptisé Ultimat, c’est un produit technique très haut de gamme qui vise un marché de niche.
« Il répond à la contrainte des milieux sulfatés, confie Grégoire Douillet. Dans certaines régions montagneuses par exemple, il n’est pas toujours possible d’utiliser les granulats locaux pour la réalisation de grands ouvrages comme les tunnels.
Il faut donc en acheminer d’autres et cela créé des contraintes supplémentaires (couts, transport…). Avec l’Ultimat, le problème de l’usage des granulats sulfatés est réglé. »