L’architecte-urbaniste Claire Schorter reçoit le Grand Prix de l’urbanisme 2024

Réuni le 13 juin 2024 à l’initiative du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le jury a décerné le Grand Prix de l’urbanisme à Claire Schorter, architecte-urbaniste et fondatrice de l’agence LAQ. Ce prix lui sera remis à la fin de l’année 2024.

Le Grand Prix de l’urbanisme

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue tous les ans une personnalité reconnue par un jury international. Il vise à valoriser l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline comme à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.

Cette année, le jury a désigné Claire Schorter pour son ambition d’écologiser la fabrique de la ville, car "conciliant ville et agriculture, usages et parcellaires, ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre." Des projets et des travaux qui mettent au cœur de ses réalisations urbaines les habitants, et ce en favorisant toujours l’intérêt général au sein des territoires.

Cette année, le jury a aussi décidé de mettre à l’honneur deux nominées, Isabelle Baraud-Serfaty pour ses travaux sur les modèles économiques de l’aménagement et Christine Leconte pour sa contribution au débat public sur les grands enjeux de l’architecture et de l’urbanisme de demain.

Claire Schorter, la lauréate

Claire Schorter est architecte-urbaniste et fondatrice de l’agence laq, l'agence qui veut :

– Préserver les sols vivants ;

– Réparer les milieux habités ;

– Organiser la résilience des territoires ;

– Concevoir les quartiers à hauteur d’habitant ;

– Et anticiper l’à-venir de quartiers où l’on aura plaisir à habiter, inviter à parcourir et à s’approprier les futurs espaces publics.

L'agence laq intervient sur de nombreux grands projets métropolitains, dont la friche ferroviaire de Saint-Sauveur, à Lille, où Claire Schorter mobilise les citoyens afin de faire émerger une nouvelle centralité en s’appuyant sur les usages transitoires mais aussi sur la biodiversité, ou encore l’Île de Nantes, par le biais de laquelle elle poursuit la réflexion sur les tracés, le parcellaire, la qualité des logements, et sur la manière dont on peut concilier densité, échelle humaine, espaces de nature, et qualité d’usage.

Dans d’autres contextes, elle repense, par exemple, les entrées de ville, réhabiliter les bâtiments existants en évitant de démolir, préserver les espaces agricoles, réinvestir les grands ensembles.