La liquidation touche directement 713 salariés, dont environ 600 commerciaux itinérants (VRP) répartis dans toute la France, sur 102 zones géographiques, ainsi que du personnel administratif.
La filiale Isoplast (174 salariés, basés au Havre), qui fabrique des portes et fenêtres sur mesure, n'est pas concernée par la procédure de liquidation. Une période de poursuite d'activité a été ouverte jusqu'au 24 octobre.
L'entreprise, qui a compté jusqu'à 1.500 salariés, avait été placée en redressement judiciaire en mai. Deux offres de reprise, l'une par un homme d'affaires et l'autre par cinq salariés du groupe n'ont pas été retenues.
Ayant son siège social à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires allant jusqu'à 150 millions d'euros. En septembre, trois dirigeants de Huis Clos avaient été placés en garde à vue puis relâchés le lendemain dans le cadre d'une enquête sur des "pratiques commerciales douteuses" ouverte au printemps.
Il s'agissait du fondateur René Bertin, ex-président du Football-club de Rouen (FCR), du directeur général Jean-Marc Plutau et d'un cadre chargé d'examiner les réclamations de la clientèle.
Quelque 94 victimes, pour la plupart des personnes âgées ou maîtrisant mal le français, avaient été recensées dans toute la France. Le produit des malversations avait été estimé à 3 millions d'euros environ. Les plaintes déposées mettaient en cause des commerciaux de l'entreprise, soupconnés d'abus de faiblesse.