La FNBM estime dans un communiqué que "le négoce de bois et des matériaux de construction sera profondément impacté par la concurrence déloyale que va représenter l'ouverture le dimanche des enseignes de bricolage, surtout dans les zones rurales où les négoces sont très implantés".
Cette mesure risque, selon elle, "de s'avérer très préjudiciable pour l'emploi et l'activité économique du négoce de bois et des matériaux de construction", un secteur qui emploie 85.000 salariés.
Cette dérogation "ne manquera pas de propager le risque de travail dissimulé alors que le taux de TVA augmente", prévient la FNBM, principale organisation professionnelle de la distribution des produits du bâtiment qui réalise un chiffre d'affaire de 19 milliards d'euros.
La fédération critique aussi le fait que "le décret ne s'arrête pas aux magasins de bricolage mais élargit le travail le dimanche au commerce de détail de quincaillerie, de peinture et de matériaux de construction".
Elle réprouve le décret qui autorise les ouvertures dans toute la France, "sans aucune limitation de périmètre géographique" alors que "le gouvernement s'était engagé à n'autoriser les dérogations au repos dominical qu'en Ile-de-France et dans certaines zones".
Le gouvernement a publié un décret qui autorise les établissements du secteur à déroger provisoirement, jusqu'au 1er juillet 2015, au repos du dimanche le temps de remettre à plat les règles aujourd'hui trop confuses.