Le chiffre d'affaires en 2013 s'établit à 2,5 milliards d'euros, en progression de 9,8%, dont 3,3% de croissance organique (en excluant l'impact de l'acquisition de l'américain Tandus et les variations de taux de change).
La rentabilité du groupe (Ebitda) s'est élevé à 310 millions d'euros, avec une marge en progression de 90 points de base, à 12,3%, notamment grâce à l'intégration de Tandus.
"L'année 2013 s'inscrit comme une année exceptionnelle pour Tarkett, par son introduction en Bourse en novembre et par ses résultats record en terme de chiffre d'affaires ou d'Ebitda ajusté", a indiqué au cours d'une conférence téléphonique Michel Giannuzzi, le président du directoire du groupe.
Forte de ces chiffres solides, l'entreprise a confirmé ses objectifs à moyen terme de croître plus vite que le PIB des régions où il opère, de maintenir la marge de son Ebitda ajusté au-dessus de 12% et le taux de rendement des capitaux investis à plus de 15%.
Si la demande est restée faible dans certains pays d'Europe, dont la France et l'Espagne, les ventes ont progressé en Amérique du Nord et dans les marchés émergents, bénéficiant de la reprise du marché des surfaces sportives.
La mise en service de la nouvelle ligne de production de revêtement vinyle en Russie a démarré comme prévu en septembre, mais l'activité bois en Europe continue de pâtir d'un marché difficile.
Le cash flow opérationnel a atteint 192,4 millions d'euros, avec un endettement net réduit à 429 millions d'euros. Sur la base de ces bons résultats, Tarkett va proposer un dividende de 0,62 euro par titre à verser en juillet, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires.