Ces quartiers, choisis parmi 1.200 à 1.300 nouvelles zones prioritaires dont la liste sera dévoilée par le gouvernement après les élections municipales de mars, seront inclus dans un programme de rénovations dit de "deuxième génération" qui fait suite à ceux réalisés au cours des 10 dernières années.
L'ANRU investira dans les quartiers qui présentent les dysfonctionnements urbains les plus importants, a dit M. Sallenave à la presse. Le nombre de "quartiers prioritaires" -- actuellement 2.500 -- doit être réduit.
A l'avenir, ils seront choisis uniquement parmi les zones où au moins la moitié de la population perçoit moins de 60% du revenu fiscal médian, soit moins de 11.000 euros par an.
"Il ne s'agit pas juste d'améliorer le cadre de vie (des quartiers), mais d'en renforcer le développement économique", a affirmé M. Sallenave, selon qui les investissements de l'ANRU auront un effet de levier et permettront d'attirer quelque 20 milliards d'euros de nouveaux investissements dans ces quartiers.
Les investissements de l'ANRU refléteront également "la volonté du gouvernement de faire des efforts conséquents sur l'Outre-mer", a souligné M. Sallenave, selon qui des nouveaux quartiers prioritaires pourraient voir le jour à Pointe-à-Pitre, en Guyane, ou à Mayotte.
Depuis sa création, il y a 10 ans, l'ANRU a investi quelque 12 milliards d'euros dans 557 quartiers prioritaires. Selon le gouvernement, il reste actuellement près de 450.000 logements considérés comme indignes où résident près d'un million de personnes.
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17 milliards ... bonjour, les emplois déguisés, maintenus voir supprimés dans les quartiers, la culture du bluf "durable" depuis dix ans et +, Christian 20 ans d'expérience dans la branche, sans emploi ... cherche échange, à bientôt, peut être.