De janvier à mars, ce réseau de 480 agences immobilières, propriété de Nexity, a constaté une baisse des prix de 1,4% sur un an en Ile-de-France hors Paris (à 3.512 euros le m2) et de 1,6% à Paris (à 7.739 euros le m2), dans un volume de transactions en léger repli (-3%).
Plus présent dans les arrondissements populaires que dans les quartiers cossus de la capitale, le réseau aboutit ainsi à des prix moyens inférieurs d'environ 5% aux prix réels. Et à l'échelle de la France, le recul des prix a été de 1,8% à 2.607 euros le m2, au premier trimestre sur un an.
Grâce à des taux d'intérêt toujours à des niveaux historiquement bas - et dans l'hypothèse où ils ne remonteraient pas -, le marché immobilier de l'ancien devrait rester relativement stable en 2014, tant en termes de volumes que de prix, estime Guy Hoquet.
"Les experts qui prédisent un éclatement de la bulle immobilière risquent d'être déçus en 2014 et même en 2015, car dans beaucoup de villes la demande est encore nettement supérieure à l'offre", commente Fabrice Abraham, directeur général de l'enseigne.Selon lui, au final "le marché corrige ses excès en douceur, et les acquéreurs y retrouvent du pouvoir".
De fait les délais de transactions s'allongent, passant à 84 jours au premier trimestre en France (contre 80 jours un an plus tôt) et 52 jours à Paris (contre 46) tandis que les stocks de biens à vendre restent stables - aux alentours de 35.350 en mars, comme un an plus tôt.
"Les acquéreurs prennent leur temps, ils regardent davantage de biens", constate M. Abraham, dont le réseau a enregistré au premier trimestre un bond de 48% du nombre de visites de biens, sur un an.
Parmi eux, les primo-accédants à la propriété ne représentent plus que 31% du marché au premier trimestre, contre 40% en 2011, tandis que les secondo-accédants, aux moyens financiers supérieurs, réalisent près des deux tiers des transactions.