"Il est nécessaire d'aller vite, d'accélérer la production et la rénovation énergétique des logements, parce que cela répond à la fois à une exigence et une attente forte de nos concitoyens, mais également à un secteur énonomique en difficulté aujourd'hui", a résumé la ministre du Logement Sylvia Pinel, qui participait à cette entrevue à Matignon.
"Nous aurons l'occasion de faire d'autres propositions sur la base des recommandations des professionnels que nous avons vus ce matin", a-t-elle annoncé. Pour François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), le Premier ministre s'est montré "extrêmement concerné par la crise du logement très profonde".
"Il veut aller vite pour éviter des pertes d'emplois dans nos entreprises", s'est félicité de son côté Patrick Liébus, président de la Capeb (artisans), évoquant une discussion "très concrète et sans tabou".
Le 25 juin, le gouvernement a dévoilé un train de mesures incluant notamment un prêt à taux zéro (PTZ) élargi, un soutien à l'investissement locatif, et une simplification des normes de construction.
Selon les professionnels reçus vendredi, il convient maintenant de les mettre en oeuvre sans tarder, mais aussi de les compléter par d'autres, comme une fiscalité incitative sur la cession de terrains constructibles, et un soutien à l'accession à la propriété pour les classes moyennes.
La FPI souhaite que les banques accordent des "prêts sur 25 ans, une durée sur laquelle elles ne prêtent plus". Et le PTZ aux critères d'attribution élargis est cantonné à certaines zones rurales, ce qui est jugé insuffisant.
La Capeb prône de son côté une TVA à 5,5% "sur tous les travaux" (au-delà de la rénovation énergétique) et la mise en place d'un prêt bancaire "à taux très bas" mobilisant les fonds du Livret A et du Livret développement durable, pour aider les ménages à financer leurs travaux.
La construction est à la peine, avec des mises en chantier de logements neufs tombées au niveau historiquement bas de 312 000 sur 12 mois à fin mai, loin de l'objectif gouvernemental de 500 000 par an.
Il ferait mieux de voir du côté des banquiers. Notre argent les a sauvés et maintenant ils nous tuent. Cherchez l'erreur l'hécatombe n'est pas finie ...
Qui peut encore croire ça ?
argent
L'état n'est pas solidaire avec ses entreprises, il les saigne. Les plus petits tombent comme de la chair à canon. Les artilleurs sont dans leur délire maniaco répressif du recouvrement, des contraintes, des menaces. L'état ligue les Français les uns contre les autres. Solidarité que dalle, crève l'artisan !