Dans une étude européenne, l'agence de notation souligne le caractère "résistant" du marché immobilier français, où les prix ne baissent que très modérément -- de 1,3% à fin mars, sur douze mois glissants --, en dépit de la faiblesse de l'économie et de la croissance du chômage, et ce en raison d'un "déficit structurel de biens disponibles".
Le marché immobilier français s'avère "chroniquement" incapable de répondre aux besoins liés à une "démographie dynamique", de l'ordre de 400.000 logements par an selon l'Insee, alors que les constructions de logements neufs sont tombés aux alentours de 330.000 l'an dernier, leur plus bas niveau depuis l'année 2000, commente SP.
Un autre facteur de soutien des prix est lié aux conditions de crédit particulièrement favorables avec un taux d'intérêt des crédits immobiliers tombés à 2,85% en juin, soit un plus bas historique, note SP. Ces taux très bas soutiennent la demande, "principalement celle des acheteurs les plus solvables".
Standard and Poor's table sur une reprise économique "lente cette année", avec une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de +0,7%, "en-deçà de la moyenne de 1,1% de la zone euro", qui ne s'améliorera que graduellement en 2015 et 2016.
La demande devrait continuer à soutenir le marché immobilier, puisque seuls 57% des ménages étaient propriétaires de leur logement en France en 2011 contre une moyenne de 67% en Europe.
Mais si les taux de crédit immobiliers devaient remonter rapidement en raison "d'un choc externe", dit SP, qui juge cette éventualité "peu probable mais pas impossible", la réaction du marché immobilier français serait rapide, et le recul des prix pourrait alors être plus prononcé.
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Bientôt la reprise ! De mes chaussettes, nul ne le sait, la construction ne marche pas quelques réponses : salaires trop bas à cause de prélèvements sociaux trop lourds, logements sociaux pour loger des insolvables, quantité de normes imbéciles parfois inutiles, terrains hors de prix, ect. ect. Bonne chance pour faire repartir la machine.