"A titre d'exemple, ce nouveau zonage permettra de renforcer le dispositif d'investissement locatif et la construction de logements intermédiaires dans les zones tendues destinés aux classes moyennes", a précisé le ministère du Logement.
Le classement des communes en zones A bis, A, B1, B2 et C va des zones les plus fortement tendues aux moins tendues, et concerne plusieurs dispositifs du logement, dont le dispositif de l'investissement locatif, le Prêt à taux zéro ou le prêt d'accession sociale à la propriété.
La réforme est d'envergure : 1.200 communes - représentant 10 millions d'habitants -, ont été reclassées. De grandes métropoles, comme Lyon, Lille et Marseille, où les loyers sont chers, passent ainsi de la zone B1 à la zone A.
En région parisienne, plusieurs communes, comme Chatou, sont passées de la zone A à A bis, la plus fortement tendue. La capitale et la petite couronne, particulièrement touchées par le manque de logements, sont quasiment entièrement situées en zone A bis.
Fin juin, le gouvernement avait annoncé une réforme pour tenter de relancer une construction de logements atone, avec des mesures destinées à redonner confiance aux investisseurs.