Jean-Jacques Chatelain, président de l’Una PVR Capeb reconnaît que son métier a été fort impacté par la crise. Certes, les prestations de finition disparaissent souvent quand il n’y a plus de budget à la fin du chantier, mais ce n’est pas la seule raison, selon le responsable syndical.
« Tout le monde fait de la peinture aujourd’hui, même nos collègues du bâtiment, que ce soit le menuisier, le serrurier ou l’autoentrepreneur. Résultat, les entreprises de peinture qui avaient 10 salariés n’en ont plus que 5 ou 6 aujourd’hui, et celles qui en avaient 5, n’ont gardé que 2 ou 3 compagnons. Aujourd’hui, il faut que nos métiers puissent faire rêver les gens tout en revalorisant leurs techniques professionnelles ».
Une baisse des prix ne pourrait passer que par une diminution du prix des matériaux ou des taux de cotisations sur la main d’œuvre. Il est également possible de revoir nos méthodes de travail, en allant davantage sur le terrain de la mécanisation car les outils ont beaucoup progressé ces dernières années. Dans ce cas, des baisses de coût raisonnables peuvent également être possibles si nous gagnons en productivité…
Le peintre doit mieux vendre sa prestation et son expertise, quitte à suivre des formations car elles existent et nous en mettons en place avec l'aide de nos partenaires. Les outils existent et il faut maîtriser les techniques de vente.
Il faut également revenir à la couleur, apprendre aux compagnons à « parler couleur » et vendre des prestations complètes incluant de la décoration (rideaux, etc…). Il faut également accepter d’être coordinateurs de chantier et former ses salariés. Mais avant tout, un peintre doit prendre conscience de ses atouts et de ses défauts afin d’améliorer son organisation.
Aujourd’hui, il doit être très actif vis à vis du client, en amenant par exemple son devis (sans lui envoyer) pour mieux le vendre. De même, à la fin du chantier, il peut établir une fiche de réception, et toujours demander si le client à des amis qui envisagent de faire des travaux.
En fait, nos métiers doivent adopter les méthodes de vente des grosses entreprises. Par exemple, pour rassurer le client sur l’inocuité du produit, il faudra lui envoyer la fiche de la peinture utilisée afin qu’il ne s’inquiète pas des éventuelles « odeurs ou émanations ». C’est simple à faire et cela renforce la confiance vis à vis du professionnel…
* les 25, 26 et 27 septembre à Clermont-Ferrand
re-albille, merci pour votre commentaire, ce qui me réconforte c'est aussi votre ignorance sur le métier d'ébéniste menuisier, je pense que nous ne sommes vraiment pas sur la même longueur d'onde ! Heureusement... c'est dommage de ne plus travailler comme au moyen âge au moins il y avait de la qualité et du savoir faire que l'on ne retrouve plus actuellement pour cause de l’évolution des grandes enseignes qui ne nous facilitent pas la vie ! Et quelque soit le secteur d'activité "peinture ou menuiserie". Et je pense que votre réflexion sur la qualité de faire un bon peintre à un menuisier ébéniste, je pense que nos études sont beaucoup plus poussées et techniques, mais bon ! J'en reste là et je vous souhaite bon courage pour la suite...
Re: vrbois . Vous avez une bien piètre image des peintres. Etant moi-même en SARL avec du personnel, vous devriez vous renseigner sur le véritable investissement des peintres. Nous ne travaillons plus comme au moyen âge. Car en plus des 10 pinceaux et 3 rouleaux, il faut aussi un atelier et des véhicules à entretenir et beaucoup de matériel dont apparemment vous n'avez aucune connaissance. Si votre main d'oeuvre est 1/3 du devis nous c'est 85 à 95% je le répète et sans marge sur la fourniture car elle serait ridicule et c'est ce manque de marge qui nous oblige à prendre un taux horaire minimum. Votre manque de connaissance sur la gestion et le fonctionnement d'une entreprise de peinture ne vous grandit pas. Il est plus difficile de faire un bon peintre que d'être menuisier. Votre colère est avérée par l'ignorance.
En réponse à M ALBILLE, ne parlez pas de chose qui fâche au sujet du travail au "noir", cela fait plus de 15 ans d'activité dans l'artisanat "SARL", en ayant eu une structure avec du personnel, et entendre dire que d’être autoentrepreneur cela signifie que nous travaillons au "noir" ! Belle mentalité monsieur ! Je suis maintenant moi même en auto entreprise depuis peu, renseignez vous sur le taux de charge que l'on demande à un autoentrepreneur à la déclaration trimestrielle sur un tarif ttc et non ht ! D'autre part je n'ai jamais dis que l'ensemble des peintres étaient mauvais, il y a des barbouilleurs ou des rouleurs mais il y a aussi de très bons peintres ! La question n'est pas la, le sujet est la baisse d'activité en peinture, mais monsieur la baisse d'activité est générale et je le répète revoyez vos tarifs les clients ne sont pas dupes, vous me dites "marge sur la vente des matériaux" mais heureusement monsieur que l'on marge sur nos matériaux sinon notre résultat net serait dans le négatif car notre main d'oeuvre est en général de 1/3 du devis ! Et nous avons toute une structure à gérer "atelier, machine à bois, outillage, entretien et affûtage, véhicule ..." et non 10 pinceaux et 3 rouleaux, la différence est là aussi, alors quand j'entend dire des choses comme ça, cela me met un peu en colère. Nous ne faisons pas le même métier monsieur, donc pas le même dialogue. Bonne journée
Monsieur vrbois, vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a quand même de bon peintre comme il y a de mauvais menuisier.Il faut aussi savoir qu'en grande partie les chantiers de peinture contiennent entre 85 à 95% de main d'oeuvre.Il nous est très difficile de nous récupérer sur les marges de la vente des matériaux comme vous le faîtes. Les autoentrepreneurs profite d'un système qu'on le veuille ou non détruit l'artisanat et fait baisser le coût de la main d'oeuvre sur le marché et comme les marges sont très faibles il ne reste plus grand chose. Et pardonnez-moi mais les autoentrepreneurs dans le bâtiment sont surtout passionné par le black et s'ils sont artisans très peu sont professionnels.
Bonjour à tous, je suis artisan menuisier ébéniste, désolé mais cela ne me touche pas du tout, cette réaction sur une baisse du chiffre d'affaire des peintres ! Quand vous comparez à devis égal la différence de prestation entre un métier comme le mien (menuisier ébéniste) où nous avons en général fabrication en atelier et pose sur chantier, où nous passons un temps infini en finition et l'apport de matière première ! Et que le peintre (quand ce n'est pas un barbouilleur !) arrive où il passe trois jours au lieu de cinq ou six chiffrés au client ! Je pense qu'il faut remettre les choses en place et remettre des vrais tarifs aux clients... Après je pense que vous serez revalorisés. D'autre part vous parlez des autoentreprises, mais les autoentrepreneurs, monsieur, sont des artisans et surement des passionnés de leur métier plus que certaines sociétés qui ne pensent qu'à une chose "le chiffre" et non la qualité artisanale de chacun de nos métiers... Bonne journée à tous, je soutiens les vrais artisans.
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Oui il vaut mieux que vous en restiez là. Mon frère en retraite était menuisier ébéniste. Les menuisiers ont toujours pris les peintres ainsi que les maçons, les plâtriers et les carreleurs pour des métiers de seconde zone. La France est l'un des rares pays où l'on ne respecte pas le travailleur manuel (il y aurait un livre à écrire). Le métier de la peinture est l'un des métiers les plus technique quand on veut le faire sérieusement (Façade, sol technique, etc...). Simplement dans le rendu final çà ne se voit pas (tout est dans la préparation). Il est vrai qu'un beau meuble par contre vous fait valoir. L'intelligence n'est pas la formation mais surtout le regard que l'on porte sur les autres et tout se respecte. Mais rien ne justifie que votre métier est plus compliqué ou plus dur. "Pour bien connaître un homme il faut marcher dans ses souliers" -Confucius-