L’indicateur du climat des affaires publié par l’Insee perd de nouveau un point par rapport au mois précédent. Il atteint son plus bas niveau (87) depuis 1997, nettement en dessous de sa moyenne de long terme. L’indicateur de retournement se situe en zone défavorable.
Les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente. Ils demeurent pessimistes sur leur activité dans les prochains mois. Les perspectives générales, qui traduisent l’opinion des entrepreneurs sur l’évolution globale du secteur, se sont dégradées depuis juillet et sont très en dessous de leur moyenne de longue période.
Les entrepreneurs demeurent pessimistes sur l’évolution de leurs effectifs passés et prévus. Les soldes d’opinion correspondants demeurent très inférieurs à leur moyenne de long terme.
En octobre, les chefs d’entreprises sont nettement plus nombreux qu’en septembre à juger leurs carnets de commandes inférieurs à la normale. Le solde d’opinion correspondant est très inférieur à sa moyenne de long terme.
Le taux d’utilisation des capacités de production est presque stable, sous sa moyenne de longue période. Parallèlement, moins d’un entrepreneur sur six déclare rencontrer des obstacles à l’accroissement de son activité (contre un sur trois, en moyenne depuis 1993). Par ailleurs, 41 % des entreprises éprouvent des difficultés de recrutement ; ce ratio est inférieur à sa moyenne de longue période.
En octobre, les chefs d’entreprise sont presque aussi nombreux qu’en septembre à signaler des baisses de prix. Le solde d’opinion correspondant reste très inférieur à sa moyenne de longue période.
Selon les chefs d’entreprise, la situation de trésorerie de l’ensemble du secteur est légèrement plus dégradée qu’au trimestre dernier et les délais de paiements sont quasi stables. En savoir plus : voir ici
Le bâtiment va mal ? Je pense que quand on arrêtera avec nos RT2012 et maintenant ce fameux Label pour une histoire de crédit d'impôt le bâtiment reprendra. Il ne faut pas confondre client et vache à lait pour ne pas dire autre chose. Le coût d'une construction aujourd'hui est affolant. On sait faire des maisons écologiques, mais pas de cette façon là où ce sont toujours les mêmes qui sortent gagnants au détriment du petit artisan.
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Tout à fait d'accord avec François, Arrêtons de nous mettre "à genoux" devant les lobbies industriels.Que font nos syndicats devant tant d'abérrations administratives?? Laissez nous travailler sans ces contraintes!! qui ne servent à rien, juste à mettre sous pression le petit artisan pour l'anéantir...pour engraisser un peu plus les "Trust" qui vont continuer à employer de la main d'oeuvre "très bon marché" avec exonération de charges et des Labels pleins les poches...Car eux auront un "technico-commercial" qui va passer son temps à aller en "stage".