Cette manifestation, organisée sur la zone d'aménagement différé de 1.650 hectares, rebaptisée par ses opposants "zone à défendre", se veut une réponse à la menace d'évacuation par les forces de l'ordre de la Zad et de ses occupants illégaux.
En écho à la lutte du Larzac, les manifestants ont été invités à se munir chacun d'un bâton et à le planter dans la terre de Notre-Dame-des-Landes pour venir le rechercher en cas de tentative d'expulsion de la Zad.
Trois cortèges se sont ébranlés à travers le bocage nantais, dans une ambiance bon enfant, à partir du nord, de l'ouest et du sud de la Zad, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes. Grosses chaussures aux pieds et sac au dos, tous les marcheurs étaient munis de bâtons. Beaucoup portaient un autocollant en forme de coeur disant "Défendre la Zad, c'est vital".
Parmi les pancartes brandies par les uns et les autres, on pouvait lire par exemple: "Ni travaux, ni expulsions" ou "Touche pas à mon campagnol", tandis que des manifestants chantaient "Des bâtons, pas des avions!" ou scandaient "Nous sommes là, nous serons là", tout en frappant le sol de leurs bâtons.
Cette nouvelle mobilisation vise à "empêcher toute agression contre la Zad" et à "mettre des bâtons dans les roues du projet" selon les manifestants.
Les opposants, qui mènent depuis quinze ans une intense occupation du terrain parallèlement à une toute aussi frénétique bataille juridique, en avait fixé la date dès juillet, peu après la victoire du "oui" au référendum local sur le projet de transfert et la confirmation par l'exécutif qu'il serait réalisé.
Salut Tréompan, Nantes à déjà du mal à boucler le financement de son futur hopital, semble t-il... Dépenser l'argent qu'on a pas. "Ce n'est pas grave, nos enfants paieront" Langlet. Génération qui ne sait QUE vivre à crédit.
Dernière parade avant l'expulsion comme à Mossoul.
platine
Salut Vinca minor, pour l'aéroport du 21e siècle c'est Vinci qui sort les sous pas les Nantais...