Ce contrat de plus de 1,7 milliard d'euros a été confié à la filiale Bouygues Travaux Publics, en groupement avec l'entreprise britannique Laing O'Rourke. "Ce choix témoigne de l'expertise de Bouygues Construction dans le domaine du génie civil nucléaire", a commenté Philippe Bonnave, PDG de Bouygues Construction.
"Nous abordons ce chantier avec Laing O'Rourke, un partenaire britannique de renommée mondiale avec qui nous partageons les mêmes valeurs et la même attention portée à la sécurité des collaborateurs et au compagnonnage", a-t-il ajouté. En période de pointe, 3.500 personnes devraient travailler sur le chantier.
Après sa participation à la construction de plusieurs centrales dites de deuxième génération en France comme celles de Bugey, Saint-Alban ou Chooz, Bouygues avait remporté en 2005 le contrat de génie civil de la centrale nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande et celui de la centrale EPR de Flamanville en 2006.
"Le projet d'Hinkley Point bénéficiera du retour d'expérience de ces deux projets et verra la mise en oeuvre d'innovations importantes comme la maquette numérique", souligne le groupe.
Depuis leur démarrage, les chantiers de la construction des EPR de Flamanville, piloté par EDF, et d'Olkiluoto, piloté par Areva en partenariat avec Siemens, ont accumulé retards et dérapages de coûts.
Pour les deux réacteurs EPR en projet à Hinkley Point, EDF prévoit d'investir au total 18 milliards de livres sterling (environ 21 milliards d'euros).