Il réécrit l’histoire du plus grand des nains ou du plus petit des géants: c’est au choix la plus grande des fourgonnettes ou le plus petit des fourgons. Avec ses deux portes latérales coulissantes qui mesurent 1,171m de haut pour 69,3cm de large et sa double porte arrière asymétrique dont les battants peuvent s’ouvrir jusqu’à 180° et offrir un accès de 1,262m de large et 1,228m de haut, le NV200 accepte avec facilité jusqu’à 783kg sur la version essence et se montre particulièrement logeable.
Le volume de chargement atteint 4,2m3, soit environ 25% de plus que la moyenne de la concurrence. Surtout si on considère le large espace entre les passages de roues, six crochets d’arrimage sur le plancher et le seuil de chargement abaissé à 52cm seulement.
La longueur intérieure dépasse les deux mètres (2,04m contre par exemple 1,42m pour le Kangoo), valeur suffisante pour accueillir 2 europalettes l’une derrière l’autre. Pour porter la longueur de chargement à 2,80 m, Nissan propose un siège passager repliable, dont le dossier supporte 80kg et peut se transformer en plateau de travail. Avec ses 4,40m de long, sa largeur limitée à 1,70m (sans les rétroviseurs!) et sa hauteur de 1,86m qui lui permet d’accéder aux parkings souterrains, il se montre particulièrement à l’aise dans le trafic urbain.
Ce ne sont pas nos amis plombiers ou électriciens qui s’en plaindront ! Par contre, la garde au sol avec ses 15,8cm semble un peu faible. Autrement dit, le NV200 n’est pas fait pour les terrains accidentés et risque de se voir interdire l’accès à des zones de chantier. Dans ces conditions, pour satisfaire la clientèle du BTP, un pack “chantier” pourrait bientôt être proposé, avec des roues surdimensionnées et une suspension arrière renforcée.
L’habitacle est un strict deux places. Particulièrement spacieux et plus proche de celui d’un Trafic Renault, par exemple, que de celui d’un Kangoo, il fourmille d’espaces de rangement, de vide-poches et autres porte-cannettes. En cas d’absence de l’airbag passager, un compartiment secret dans la partie supérieure de la boîte à gants complète la petite console qui se déplie entre les deux sièges pour permettre de caler facilement des documents au format A4. On accède aisément à bord pour se retrouver juché sur un siège implanté à près de 80cm du sol.
Une position de conduite élevée, qui permet une très bonne visibilité de la route et qui, associée à un rayon de braquage réduit, des sièges confortables et offrant un bon maintien, est vraiment idéale pour une circulation facile en agglomération. D’autant que les grands gabarits disposent d’une grande d’amplitude de recul du siège.
Le NV200 est disponible en deux finitions, Visia et Acenta. La première comprend (outre la direction assistée, le volant réglable en hauteur, l’espace de rangement entre les sièges avant et un écran multifonctions) la cloison tubulaire coté conducteur, l’airbag conducteur, l’ABS, l’écran multifonctions, l’anti-démarrage électronique, 6 crochets fixes d’arrimage au sol, des jantes acier de 14” et le prééquipement audio (qui comprend l’antenne radio et deux haut parleurs).
L’Acenta reprend ces équipements de base auxquels elle ajoute la radio CD avec prise MP3 et RDS, les vitres avant électriques, la fermeture centralisée à distance, les rétroviseurs électriques et dégivrants, la protection de sol plastique et les enjoliveurs complets. La peinture métallisée, l’airbag passager, la cloison grillagée, la caméra arrière de recul, entre autres) sont en option.
Source : batirama.com / Mirco Benassi