Renouvelé, lifté et amélioré en mai 2006, le Ducato n’a rien perdu de son élégance. Son design est toujours très actuel, pas du tout démodé. Même par rapport à ses concurrents plus récents (Renault Master et ses clones Opel et Nissan).
L’offre de carrosseries est extrêmement vaste, pour ne pas dire pléthorique. Elle s’articule autour de trois empattements (3 m, 3,45 m et 4,035 m), 4 longueurs (de 4,96 à 6,36 m) et 3 hauteurs de pavillon (2,25 à 2,76 m) différents.
Ce qui nous donne 7 volumes utiles, de 8 à 17 m3, avec 4 PTAC de 3 t, 3,3 t, 3,5 t et 4 t avec des charges utiles comprises entre 1.000 et 2.000 kg.
Nous avons essayé la version la plus vendue, la L2H2, (traduction : deuxième niveau de longueur et de hauteur, bref légèrement rallongé et réhaussé).
L’espace de chargement est déjà particulièrement grand en version L1H1 (8 m3).
Dans cette version rallongée et rehaussée, il passe à 11,5 m3, et la longueur utile passe de 2.670 à 3.120 mm avec une charge utile de 1.575 kg pour une longueur hors tout de 5,41 m: un record. L’espace de chargement, aux formes très régulières (pas d’espace perdu) est facilement accessible.
D’abord par une porte latérale coulissante de 1,75 m de haut et 1,27 m de large, qui comporte un verrouillage mécanique très rassurant et facile à manœuvrer grâce à de nouvelles glissières. Ensuite par les portes battantes arrières très généreuses de 1,79 m de haut qui s’ouvrent à 90°, ou à 180° en appuyant tout simplement sur un bouton disposé sur le panneau de porte.
Enfin grâce à un seuil de chargement bas à 53 cm et à un marche-pieds intégré dans le haut du bouclier arrière. Des anneaux d’arrimage de charge équipent d’office tous les fourgons. L’espace entre passage de roues atteint 1,422 m, ce qui est un record dans la catégorie.
L’habitacle, spacieux, est agréable et particulièrement bien conçu. La planche de bord est fonctionnelle, agréable à regarder et regorge d’espaces de chargement. Un grand bac au centre et une boîte réfrigérée côté passager, bien complétés, par ceux aménagés dans les contre-portes, ceux qui se trouvent sous le siège conducteur ou sur le pavillon.
Les équipements de série sont corrects (fermeture centralisée à télécommande, fermeture automatique des ouvrants en roulant, vitres électriques) et l’ergonomie des commandes bien pensée.
Le siège conducteur se règle en hauteur et le volant coulisse sur un plan incliné. On obtient ainsi une excellente position de conduite. Le frein à main positionné à gauche du siège conducteur, contre la portière, surprend. Mais on s’y fait très vite.
L’habitabilité et l’accessibilité sont excellentes. On ne peut pas en dire autant de la visibilité (les vitres de portières sont bien étroites et les montants du pare-brise et des portes bien épais !). Par contre, les grands rétroviseurs à deux niveaux sont parfaits.
Côté sécurité, tout est présent. Aussi bien l’airbag conducteur que l’ABS avec assistance au freinage d’urgence, les ceintures de sécurité avec prétensionneurs ou les freins à disques à l’avant comme à l’arrière. Avec en plus des performances et un comportement de premier plan.
Sur la route, le Ducato se distingue par son agrément de conduite. Le comportement routier est excellent, même en charge. Les accélérations et les reprises sont brillantes. Le véhicule se place parfaitement dans les virages et se distingue par sa stabilité en toutes circonstances : cet utilitaire est capable de négocier des virages plus vite que certaines berlines !
La motricité est optimale, malgré la valeur de couple, et la boîte 6 vitesses est un modèle d’agrément. De même, les bruits de roulement sont peu présents, Fiat annonce d’ailleurs un effort particulier au niveau du bruit. La version longue que nous avons eue à l’essai, bien que surélevée, s’est montrée peu sensible au vent latéral.
C’est bien agréable sur autoroute !
Le freinage, par contre, offre un contact à la pédale un peu trop spongieux, pas très agréable. Ce qui ne l’empêche pas d’être très performant avec un ABS de série.
Trois motorisations sont proposées. Le 2.2 Multijet de 100 ch et 250 Nm et le surpuissant 3.0 Multijet de 160ch sont partagés avec Citroën et Peugeot. En catégorie 120ch, Fiat utilise depuis 2006 un moteur 2,3 litres issu de l’Iveco Daily.
Ce moteur, qui équipait notre engin d’essai, se révèle très puissant à faible régime et prend des tours facilement. Il a peut-être un peu plus d’inertie que le 2.2 HDi Peugeot/Citroën, mais il est nettement plus vif et plus coupleux et peu bruyant.
Le régime de puissance maximale est quasiment identique sur les deux, 3 600 tr/min pour le Fiat Multijet et 3.500tr/min. pour le Peugeot HDi, comme le couple maxi qui culmine à 320Nm. Par contre, le bloc Fiat a son couple maxi à 2 000 tr/min, tandis que celui du Peugeot reste constant entre 2.000 et 2.300tr/min.
En résumé, les deux mécaniques se valent, tant en agrément qu’en performances.
Source : batirama.com / Mirco Benassi
Bonjour, je viens d'acquérir un camping car Fiat Ducato multijet 120cv qui à priori fonctionne très bien, mais j'ai constaté des infiltrations d'eau de pluie dans le moteur par la goulotte au bas du pare-brise. Comment puis-je remédier à ce problème ? Mon véhicule est de 2010 et affiche 23000 kms ! Merci.
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Bonjour je recherche des injecteurs pour une Fiat monté par un moteur Iveco 2.3 multijet 120ch diesel.