"Aujourd'hui, en phase finale de ce quai, nous nous apercevons qu'il y a une déformation" de sa structure métallique, a indiqué lors d'une conférence de presse à Brest Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, qui a lancé en 2017 un important projet d'aménagement du port de Brest, dont elle est propriétaire.
Les travaux nécessaires pour remédier à cette déformation, due à la poussée exercée par les terres que le quai de 400 mètres de long contient, pourraient s'achever "au printemps ou à l'été 2021", a estimé M. Chesnais-Girard. "Nous sommes en train de regarder avec les clients qui ont réservé leur emplacement sur le polder comment utiliser d'autres outils, d'autres quais existant sur l'ensemble du port de Brest", a-t-il ajouté.
Les premières entreprises devraient s'installer sur le nouveau polder courant 2020. La structure métallique du quai réservé au chargement et au déchargement de colis lourds sera renforcée à partir de début 2020, selon le constructeur, le groupe Vinci. Les travaux pourraient atteindre, selon "les différentes hypothèses" entre 50 et 70 millions d'euros, a indiqué M. Chesnais-Girard, estimant que les surcoûts engendrés devraient être couverts par les différents assureurs.
L'investissement consenti jusqu'à présent pour la construction du quai est de 50 millions d'euros.Durant la période 2017-2022, l'investissement total pour ce projet d'aménagement du port de Brest a été de 220 millions d'euros, financé majoritairement par la région. À l'horizon 2024, le polder aura une superficie totale utilisable de 54 hectares.