"Une grande partie des activités moins prioritaires, comme la maintenance préventive pour les réseau, a été reportée. Il s'agit néanmoins d'enjeux importants pour le moyen-terme, le risque de défaillance augmentant avec la durée du confinement et le décalage des travaux", a-t-elle déclaré devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Avec la pandémie de Covid-19, les opérateurs (EDF, Enedis, RTE, GRTgaz, GRDF etc.) se sont en effet concentrés sur leurs activités essentielles dans le cadre de leurs plans de continuité. "L'enjeu du déconfinement pour le secteur est donc de redémarrer progressivement toutes les activités en parallèle de la montée en charge des chantiers de travaux dans le respect naturellement des consignes sanitaires", a-t-elle poursuivi.
"L'objectif que nous avons est un retour à un fonctionnement normal à la rentrée de septembre", a conclu la ministre. Interrogée sur le calendrier de chantiers emblématiques comme l'EPR de Flamanville dans la Manche ou les projets éoliens en mer, elle a indiqué qu'il était trop tôt pour se prononcer.
"Nous ne mesurons pas encore aujourd'hui toutes les conséquences de la crise que nous vivons", a observé Mme Borne. Evoquant Flamanville, elle a estimé que "des chantiers de cette importance, forcément prennent du retard". Mais "nous nous efforçons de relancer tous les chantiers", qui "redémarrent lentement", a-t-elle souligné.
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