Ce secteur a été à "85% à l'arrêt" durant le confinement pour lutter contre le coronavirus et "a redémarré fortement", selon le ministre. "Mais il est handicapé par des règles sanitaires qui lui font perdre 25% à 30% de productivité sur chaque chantier", a déclaré M. Le Maire en réponse à une question du député LR Thibault Bazin.
"Et il y a des surcoûts. Dans le projet de loi finance rectificative (PLFR) N.3, nous aurons l'occasion d'examiner les moyens de prendre en charge ces surcoûts pour qu'effectivement, ça ne pèse pas sur la rentabilité des chantiers et bâtiments et de travaux publics", a ajouté le ministre.
Ce troisième projet de loi finance rectificative depuis la crise du coronavirus, qui comprendra des mesures de soutien aux secteurs économiques en difficulté et à l'emploi des jeunes, doit être présenté le 10 juin en conseil des ministres.
M. Le Maire a en outre rappelé l'annonce par le Premier ministre Edouard Philippe d'un plan de soutien aux collectivités locales pour accompagner la reprise de la commande publique.
Le ministre de l'Economie a enfin estimé qu'il "faut garder un environnement qui soit le plus compétitif possible" ce qui passe "par la baisse des impôts de production qui pèsent sur la compétitivité de ces entreprises et sur leur rentabilité".
La baisse de ces impôts, qui sont plus élevés en France que notamment en Allemagne, sont réclamés avec insistance par le patronat.