Selon les chiffres communiqués par le Gifam, le bilan du secteur thermique électrique pour l’année 2011 est mitigé : les ventes d’émetteurs de chauffage électrique sont en baisse de 8% par rapport à l’année précédente (soit 3,2 millions d’unités) et de 2% pour les chauffe-eau électriques (soit 1,5 million d’unités).
Cette évolution négative s’explique principalement par la mise en œuvre de la nouvelle réglementation thermique (RT 2012) dans les logements neufs qui pénalise les solutions de chauffage et de chauffe-eau électrique en leur fixant des objectifs très bas de consommation énergétique sans valoriser leur contribution à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Toutefois le bilan de l'année 2011 reste positif en chiffre d'affaires : deux explications significatives : un marché tiré par la rénovation du parc existant et des consommateurs de plus en plus sensibles et attirés par des produits procurant un plus grand confort et une meilleure maîtrise des dépenses d'énergie.
De nombreuses innovations contribuent à réduire la consommation d’énergie par rapport aux solutions installées il y a 25 ans. Le chauffage électrique est le seul mode de chauffage qui permette une optimisation maximale de la chaleur dans toutes les pièces.
Les innovations telles que la détection de présence, la détection d'ouverture et de fermeture de fenêtre, la programmation, l'indicateur de consommation peuvent apporter plus de 40 % d'économie d'énergie.
En chauffe-eau, l’offre récente en appareil Thermodynamique qui fonctionne à l’aide d’une pompe à chaleur, se développe à un rythme soutenu (+29%) afin de mieux couvrir les besoins grandissants des marchés de la construction neuve et de la rénovation.
Les différentes technologies actuellement disponibles permettent d’améliorer de façon très significative le diagnostic de performance énergétique du logement tout en apportant le même confort que le chauffe-eau électrique avec en plus une réduction de la facture électrique (jusqu’à -70% par rapport à un chauffe-eau électrique à accumulation) et des émissions de CO2 grâce à l’utilisation de l’énergie renouvelable.
Le Gifam est fortement mobilisé pour agir auprès des Pouvoirs Publics afin de mieux faire reconnaître l’intérêt et l’adaptation des solutions électriques dans le cadre de la RT 2012 (nouvelle réglementation thermique).
"Les logements du futur réclameront un système simple, souple, réactif, modulable, programmable à la pièce et économe. Le chauffage électrique est bien placé pour y répondre tout en respectant les grands attendus de la loi Grenelle : réduire les émissions de gaz à effet de serre, renforcer l'indépendance énergétique et favoriser la filière industrielle française", estime le Gifam.
Source : batirama.com