Toutes professions confondues, le chiffre d’affaires des petites entreprises enregistre une hausse de 1,9 % en 2011 (contre +0,7 % en 2010). Globalement, l’indice d’activité des TPE se redresse et atteint un niveau légèrement supérieur au taux de croissance du PIB en 2011 (+1,7 %).
Pour autant, la reprise espérée en 2010 n’est pas au rendez-vous. L’année dernière, sur les 12 secteurs analysés, 6 seulement améliorent globalement leurs performances tandis que 6 autres affichent un niveau d’activité en recul ou comparable à l’année précédente.
Toutefois, ce diagnostic général dissimule d’importantes variations de chiffres d’affaires selon les professions. Il faut enfin relever que les améliorations relatives enregistrées en 2011 concernent des secteurs dont l’indice d’activité est parfois inférieur ou égal à l’indice moyen (+1,9 %). C’est le cas dans deux familles professionnelles : la beauté-esthétique (+0,3 %) et le commerce de détail alimentaire (+1,9 %).
Avec un chiffre d’affaires en progression de +7,1 % (contre +2,9 % en 2010), le secteur « agriculture sylviculture ostréiculture » réalise la meilleure performance en 2011. Il s’agit essentiellement, dans l’échantillon statistique de la FCGA, d’entreprises spécialisées dans la création et l’entretien de parcs et jardin (+6,4 % contre +2,5 % en 2010).
Les professionnels du transport arrivent en seconde position avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,3 % (contre +3,9 % en 2010). Les artisans du bâtiment (+4 %, après -1,4 % en 2010) et les prestataires de services, (+4,1 %) font quasiment jeu égal et se partagent la troisième place. Ces derniers perdent néanmoins un point par rapport à l’année 2010 (+5,1 %).
Au total, ce sont 56 professions de l’artisanat, du commerce et des services qui sont passées au crible de l’analyse statistique dans cette étude exclusive FCGA-Banque Populaire. D’où la grande disparité des performances qui sont parfois constatées au sein d’un même secteur d’activité.
Toutes professions confondues, c’est la meilleure performance enregistrée en 2011 (+13,4 %, contre -2,5 % 2010). Les artisans spécialisés dans les travaux de décoration plâtrerie tirent la croissance des métiers du bâtiment en 2011.
Portés par l’émergence des nouveaux marchés liés à la performance énergétique, l’accessibilité et la perméabilité de l’air, les plâtriers tirent profit de la montée en puissance des nouvelles exigences réglementaires en termes de confort thermique et acoustique.
Dans le neuf ou l’entretien-rénovation, les travaux destinés à optimiser la consommation énergétique des bâtiments restent un créneau porteur malgré une conjoncture plutôt morose au premier trimestre 2012 dans le secteur.
Electriciens et entreprises de terrassement se partagent la troisième marche du podium. Les électriciens d’abord, qui bénéficient, eux aussi, des nouveaux marchés de la performance énergétique. Notamment celui des énergies alternatives.
Les entreprises de terrassement ensuite. Ces dernières, qui interviennent souvent en sous-traitance sur des chantiers publics, bénéficient d’un contexte plutôt favorable (surtout en milieu urbain) avec la multiplication des investissements dans les grandes agglomérations. En 2011, selon la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), le chiffre d’affaires du secteur a atteint 40,8 milliards d’euros.
Source : batirama.com
2011 aura été une bonne année pour les TPE du bâtiment. Aucune ne se situe dans le rouge et en dehors des très bons résultats des plâtriers décorateurs, électriciens et entreprises de terrassement, d’autres métiers ont tiré leur épingle du jeu :