Le groupe, à la fois promoteur et foncière de bureaux et de santé, maintient ses objectifs pour la fin de l'année, qui incluent le versement à ses actionnaires d'un dividende en hausse de 3 à 4%. Son pôle promotion, qui a vu son chiffre d'affaires progresser (+3,6% à 734 millions d'euros), pâtit en revanche de la hausse des taux d'intérêt et des coûts de construction.
"Les taux d'intérêt ont beaucoup augmenté depuis le début de l'année et donc on a ralenti notre programme d'investissement", a déclaré à l'AFP son directeur général, Olivier Wigniolle. "Ce qu'on a à gérer, c'est la hausse des coûts de construction", a-t-il ajouté. "La négociation d'un marché de travaux, elle est plus longue. C'est une réalité. Se mettre d'accord avec les entreprises du bâtiment pour les travaux est plus compliqué qu'il y a un an."
La branche foncière de santé, qui encaisse des loyers d'établissements de santé (cliniques, Ehpad...), a vu ses revenus locatifs grimper de 12%, du fait notamment d'acquisitions en France et à l'étranger (Portugal, Italie, Allemagne, Espagne). Ils baissent en revanche (de 1,6%) pour la branche foncière tertiaire.