Baudin Châteauneuf entend exercer son droit de réponse à la suite de la publication par BATIRAMA le 03.12.2014 de l'article intitué "Géothermie : un Conseil Général victime de Sociétés indélicates"
Baudin Châteauneuf s'insurge contre le caratère diffamatoire de l'intitulé de l'article.
Il ne ressort en effet nullement du jugement, comme le laisse entendre ce titre volontairement provocateur et à charge contre les entreprises citées par l'emploi des termes "sociétés indélicates" que le Tribunal ait émis un tel avis à l'encontre des deux entités.
Ce qualificatif n'engage donc que l'auteur de cet article.
Baudin Châteauneuf tient à souligner que dans cette affaire elle n'est pas intervenue en qualité de Maître d'oeuvre comme il est écrit par erreur dans cet article mais en qualité d'Entreprise Générale.
En réalité, et tel que cela ressort du jugement, Eau et Industrie "était en charge d'une mission de Maîtrise d'oeuvre consistant d'une part en l'élaboration du dossier de consultation des entreprises en charge de la réalisation du dispositif de forage, d'autre part du suivi des opérations de forage et de pompage et de l'interprétation des données."
La mission de Baudin Châteauneuf était donc clairement limitée à l'exécution des travaux au titre desquels le tribunal reconnait que le rapport d'expertise ne relève aucun défaut dans la réalisation du dispositif de forage par son sous-traitant.
La responsabilité de Baudin Châteauneuf n'est en fait retenue par ledit jugement à l'encontre de Baudin Châteauneuf qu'à hauteur de 10% au motif "que Baudin Châteauneuf aurait pu informer le Maître d'ouvrage des inconvénients liés à la composition de l'eau relevés par le rapport de fin de travaux rédigé par la Société Eau et Industrie," rapport, dont Baudin Châteauneuf tient à souligner qu'elle n'a jamais eu communication.