Au delà de la compétition nationale, l'événement avait cette année une importance décuplée, du fait de la candidature française pour l'organisation de la WorldSkills Competition à Paris en 2019.
Le président de WorldSkills International Simon Bartley a notamment fait le déplacement sur deux jours afin de prendre toute la mesure du dispositif mis en place, observer l'organisation, le bon déroulement des épreuves et ressentir la mobilisation française.
Malgré le soutien de cinq ministères, aucun représentant n'a malheureusement fait le déplacement aux Finales nationales. Les épreuves nationales sont aujourd'hui terminées mais la mobilisation pour l'organisation de la WorldSkills Competition 2019 à Paris, en France continue.
Deux autres villes sont candidates pour organiser la manifestation : Kazan (Russie) et Charleroi (Belgique). Chacune a jusqu'au 10 août 2015 (date de lancement de la WorldSkills Competition de São Paulo, au cours de laquelle le verdict sera rendu) pour convaincre les membres de WorldSkills International qu'elle est le meilleur choix.
Depuis 1953, la France est engagée dans le mouvement et depuis tout ce temps, elle n’a eu de cesse d’aider d’autres pays et de contribuer à développer l’économie WorldSkills, a rappelé Simon Bartley lors de sa visite
« La France dispose d’une grande tradition de la compétition, comme l’Angleterre et l’Allemagne. Ce sont les premiers pays européens – après l’Espagne et le Portugal – à avoir intégré WorldSkills . La France a du poids, et elle a déjà organisé une compétition internationale à Lyon il y a 20 ans.
« La préparation des candidats français figure à mon sens parmi les meilleures, et la France fait un travail formidable pour encourager les jeunes à s’engager dans les filières techniques, par exemple. Leurs résultats lors des dernières compétitions européenne et mondiale à Leipzig étaient énormes » a conclu le président de WorldSkills International.