"Une réflexion de part et d'autre est engagée sur une éventuelle révision des conditions de l'accord, tout en maintenant son caractère équilibré", a indiqué la source, suite à une information du quotidien britannique The Financial Times assurant que les deux groupes se trouvent en discussion.
En revanche, la source n'a pas confirmé que les deux groupes se soient déjà réunis pour en discuter. Le groupe Lafarge n'a pas souhaité faire de commentaire.
Ces informations font suite à des révélations par la presse suisse le week-end dernier, indiquant que l'actionnaire principal d'Holcim Thomas Schmidheiny, avec 20,1% du capital, souhaitait une amélioration de l'accord de fusion, selon son entourage.
Ces demandes sont liées à des performances jugées divergentes au quatrième trimestre entre les deux groupes. Elles interviennent également après la récente réévaluation du franc suisse par rapport à l'euro.
Selon la presse suisse, deux pistes sont évoquées par l'entourage de M. Schmidheiny : la révision de la parité ou le versement d'un dividende exceptionnel.
Le groupe français et son concurrent suisse ont annoncé en avril leur fusion entre égaux pour donner naissance à un colosse du béton qui pèsera 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires (avant cessions) et comptera 130.000 salariés, dans 90 pays.