Lafarge-Holcim: parité totale au futur conseil d'administration

Lafarge-Holcim: parité totale au futur conseil d'administration

La liste des 14 membres du futur conseil d'administration de Lafarge/Holcim  est composée à parts égales de représentants du groupe français et du cimentier suisse.




Comme prévu à l'issue de l'accord renégocié, le PDG de Lafarge Bruno Lafont hérite de la coprésidence, aux côtés de Wolfgang Reitzle, actuellement président du conseil d'administration de Holcim, selon un communiqué commun des deux groupes.

 

Le vice-président du C.A. d'Holcim, Beat Hess, doit occuper le même poste au sein du nouveau groupe, et Bertrand Collomb, président d'honneur de Lafarge et ancien patron du groupe français, est nommé administrateur.

 

Selon l'accord de fusion initial, M. Lafont devait être nommé au poste de directeur général du futur groupe, mais le conseil d'administration d'Holcim a créé la surprise en s'opposant à sa nomination. Après renégociation de l'accord de fusion, le dirigeant français a obtenu le poste de coprésident du futur groupe et le droit de proposer un candidat à la direction générale.

 

Des actionnaires toujours opposés à la fusion

 

La candidature à ce poste du Franco-Américain Eric Olsen, actuellement vice-président exécutif de Lafarge, a été approuvée par les conseils d'administration des deux groupes le 9 avril. Cet accord, censé sauver le projet de fusion, revoyait également les conditions des échanges de titres, désormais fixées à 9 actions Holcim contre 10 actions Lafarge au lieu d'une parfaite parité.

 

Ces aménagements n'ont toutefois pas convaincu tous les actionnaires. Le deuxième actionnaire d'Holcim, la société russe Eurocement qui en possède 10,8%, prévoit de voter contre le mariage lors de l'assemblée générale extraordinaire du 8 mai. La majorité des deux tiers est requise pour que le projet aboutisse.

 

D'autres actionnaires d'Holcim ont exprimé leur opposition en lançant la semaine dernière un site internet baptisé "Pro Holcim" pour inviter les actionnaires à voter contre le rapprochement. Annoncée il y a un an, la fusion entre les deux groupes doit donner naissance à un colosse mondial du béton pesant 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires et comptant près de 130.000 salariés.




Source : batirama.com

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