Le cimentier Vicat a publié un chiffre d'affaires stable au premier trimestre, soutenu par les Etats-Unis et l'Inde qui ont compensé une chute prononcée des ventes en France de 15%.

Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 537 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année, soit une hausse de 0,1% par rapport à la même période en 2014. A périmètre et taux de change constants, les ventes chutent de 8%, a indiqué le groupe. Rappelons que l'activité globale de l'industrie cimentière a connu un recul de 5,5 % en 2014

 

"Au cours de ce premier trimestre, l'activité de Vicat a été pénalisée par une base de comparaison 'météorologique' particulièrement défavorable en France, en Suisse et en Turquie", a reconnu le PDG Guy Sidos.

 

Il a toutefois rappelé que la performance du groupe sur les trois premiers mois de l'année "n'est pas représentative de celle attendue sur l'ensemble de l'exercice, compte tenu de la saisonnalité de l'activité" du secteur de la construction.

 

Chute de 15 % du CA en France

 

En ce début d'année, Vicat a particulièrement souffert en France, où il réalise près d'un tiers de ses ventes, avec une chute de 15% de son chiffre d'affaires à 168 millions d'euros.

 

"Ce trimestre a été marqué par un contexte économique toujours difficile, mais également pas une base de comparaison particulièrement défavorable liée aux conditions climatiques exceptionnellement clémentes qui avaient caractérisé le premier trimestre 2014", a souligné le groupe.

 

L'Europe, sans la France, accuse également un fort recul de 10,8% à 80 millions d'euros. En revanche, les ventes aux Etats-Unis ont connu un bond de 43% sur le trimestre pour atteindre 73 millions d'euros, favorisée par l'affaiblissement de l'euro.

 

Hausse de l'activité dans les pays émergents

 

Dans les pays émergents, l'Inde a connu une hausse de 21,5% à données comparables à 69 millions d'euros. En Turquie, en revanche, elles ont plongé de 16,8% à 40,4 millions d'euros.

 

Pour le reste de l'année, le groupe "s'attend à une nouvelle amélioration de ses performances en s'appuyant sur la poursuite de la croissance dans les pays émergents et sur la reprise aux Etats-Unis", a-t-il souligné.

 

Il devrait également "bénéficier progressivement de la baisse des coûts de l'énergie et d'une variation favorable des taux de change", a-t-il ajouté.Le PDG a, par ailleurs, confirmé les objectifs de "maximisation de génération de cash-flows et de réduction de son niveau d'endettement".

Source : batirama.com / AFP